Dans cette oeuvre, l'intrigue tourne autour des angoisses d'un auteur, qui, à chaque nouvelle pièce, vit par et pour les retombées médiatiques. Bonnes ou mauvaises, encensée ou descendue, aimée ou détestée, chaque retour se transforme en véritable exaltation d'humeurs. Quelques lignes suffisent ainsi à transporter Charles dans de noires fureurs ou bien au contraire, dans de douces félicités selon que l'on dise du mal ou du bien de son travail. Tout cela serait bien sûr bénin s'il parvenait à contenir un tant soit peu ses altérations au lieu de les imposer à son entourage. Véritablement obsédé par le verdict médiatique, Charles inflige à ses proches un comportement lunatique quasi schizophrénique. La restitution à l'état brut de ses émotions, rendent l'homme invivable et offre au personnage, une palette de jeux intarissable. L'un et l'autre finissent par se confondre, Charles devenant individu inconsistant et interprétant le protagoniste de son oeuvre. Lequel finira par avoir raison de l'autre ? Enregistrée au Théâtre Edouard VII le 30 avril et 02 mai