Elles portent des noms exotiques : Mukala, Villutu ou Venilas. Issues de la communauté sri-lankaise de Paris, ces bandes sont très discrètes mais également très dangereuses. Pour le contrôle de quelques rues, leurs membres se battent à coup de hache ou de sabre. Le bilan de l'année : un mort et quarante blessés, dont dix très graves. Bandes ethniques ou bandes de cités, elles ont fait parler d'elles pour la première fois en , lors des émeutes de la Gare du Nord. Depuis, elles sont étroitement surveillées par les hommes du SIT, un service de police spécialisé. Chahuts, vols à l'étalage, bagarres incessantes : les bandes de filles sont aussi de plus en plus visibles dans les rues de Paris, mais toujours insaisissables. Comment les policiers luttent-ils contre cette nouvelle forme de violence ?